Chaque année, la plupart des baleines (Megaptera novaeangliae) qui se renseignent en Australie s’élancent dans l’ocean Pacifique et à l’Antarctique pour trouver de nouvelles zones remplies de nourriture. La démarche, jugée aujourd’hui particulièrement complexe par les scientifiques, pourrait avoir un impact important sur l’ecosistemique global.
La migration des baleines est une remarquable épreuve de la gérance et de l’adaptation. Elles sont particulièrement adroites à reconduire le plancton – leur principale aliment – qui s’accumule en quantités considérables au cours de leurs longs trajets. Cependant, les océans connaissent peu de réserves d’argent, et l’augmentation des émissions d’oxygène résultant du climat actuel pourrait les perturber, ou même le détruire, les ressources alimentaires dont ces mammifères particulièrement dépendent.
D’autres espèces marins, notamment les mammifères d’Arctique, semblent également en difficultés à évoluer avec la nouvelle situation. L’habitat des baleines, qui s’est montrée particulièrement vulnerable à l’épreuve de cette évolution, peut devenir moins adéquate, ce qui pourrait entraîner une diminution importante du niveau d’adaptation et de capacité d’adaptation a la nouvelle environnement.
On a longtemps préconisé que, depuis les années 1990, la population mondiale de baleines avait connu une forte croissance. Mais il a récemment été révélée qu’une seule espèce, celle des baleines d’Alaska et de l’Atlantique Nord, était gravement en baisse.
De plus, elle s’est montrée très vulnérable à l’augmentation du niveau de cyanide d’océans dans le Pacifique. En Australie, les baleines a récemment fait d’autres preuves d’inadaptation à la nouvelle situation environnementale.
Le rôle des baleines dans l’environnement mondial peut être appelé de « révolutionnaire ». Il pourrait permettre aux chercheurs d’étudier l’effet, positive ou néfaste, du changement climatique sur les habitats d’espèces marins importantes, comme celui-ci.
Certains spécialistes sont actuellement en train d’analyser des données environnementales existantes pour déterminer si les réponses biologiques à ce phénomène s’appliquent à d’autres espèces marins, tels que le phoque. En plus, d’autres spécialistes devraient aussi participer à ces travaux, afin d’identifier l’impact potentiel de la démographie des espèces, de la biologie des habitats, d’autres composantes de l’environnement et des océans, ainsi que les conséquences sur les animaux humains. Selon quelques experts, la démographie des espèces environnementales peut donner à l’industrie maritime le bénéfice nécessaire d’agir pleinement dans la lutte contre le changement climatique. C’est pourquoi, en tant que membre intégrant de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), nous avons besoin de rassembler autant d’informations possibles afin d’en prendre les mesures appropriées à améliorer l’adaptation des animaux marins à la nouvelle environnement.