La pollution des océans est un problème grave pour les espèces marines. Elles sont déjà atteintes d’une limite de la quantité qu’elles peuvent absorber et pourrait nuire à leurs efforts actuels d’adaptation, de protection et d’accroissement du biodiversité dans d’importantes régions. Le problème est omniprésent et n’a peut être résolu que par une solution globale et efficace.
Une nouvelle analyse commande par WWF révèle que l’accumulation d’objets plastiques dans l’océan représente le dépôt d’une quantité importante de déchets pouvant avoir des effets néfastes sur la faune et les écosystèmes marins. Ils entrançons les fonds marins, blessent les organismes aquatiques, tuent des tortues, transportent des espèces invasives ou provoquent l’asphyxie des peuplements marins.
Les espèces marines sont particulièrement touchées par la pollution de plastique, particulièrement celles qui se déplacent dans l’océan d’une manière générale, comme les tortues. Chaque année, les sacs plastiques du mer tuent environ 100 000 tortues, baleines, phoques et autres mammifères marins, selon Ocean Crusaders.
La présence de déchets plastiques en eau est également problématique pour les communautés biologiques en milieux amont, comme ceux des rivieres. La pollution affecte au moins 80 % des milieux marins qui sont pollués par le debris pétrolier, où les aliments retrouvés ont tendance à perdre leur valeur en raison de la présence d’objets plastiques.
Les courants oceaniques dispersent les objets pétroliers legers loin de leur origine. L’environnement d’un pays peut ainsi être affaibli des opérations de dépollage menées dans un autre pays, tandis que l’environnement d’une région africaine ou orientale pourrait atteindre des concentrations élevées d’objets pétroliers provenant de d’autres pays, notamment lorsque les flottants marins entraînent des gyres ou tourbillons.
Le manque d’une solution efficace au problème de la pollution plastique dans l’océan, même dans les pays riches, a déboisement et menace le monde entier. Les méthodes actuelles n’arrêtent pas ce phénomène, alors qu’une solution rapide est urgente.
Pour lutter contre ce problème, il convient de mettre l’accent sur des initiatives au niveau régional et mondial et de s’attacher à une action collective, avec la participation des États, des sociétés d’entreprise, des organisations civiles et d’autres partenaires responsables. WWF appelle les gouvernements et d’autres secteurs responsables a atteindre d’ici 2025 un accord mondial juridiquement contraignant contre la pollution plastique dans les océans d’une manière globale et intégrée. L’Accord pourra être adopté lors du prochain Assemblée mondiale sur l’environnement (AEM) de Nairobi du 28 août au 2 mars.