La protection des habitats marins : un enjeu crucial pour la biodiversite marine
L’ocean, qui représente a lui seul 71% de surface du monde et abrite des espèces mondiaux, est aujourd’hui particulièrement exposée au déni de toutes sortes d’impacts humaines, comme le taux élevé d’élimination du biodiversity marin, la pollution, la perte de sable, la dégradation des ecosystemes et les activités commerciales. La communauté internationale a récemment lancé une initiative mondiale pour améliorer la façon dont les écosystèmes marins sont traités.
La protection des aires marines protegees pourrait réduire d’importants montants les risques pour les espèces en voie de disparition ou en danger, la perte d’habitats essentiels à leur croissance, reproduction et migration ainsi que le manque de terrene pour le développement durable. La conservation des aire marines protegees pourrait contribuer à atteindre les objectifs quantitatifs de l’Aichi convention en avalisant la nécessité d’une politique globale et intégrale du patrimoine biologique marin.
Il serait aussi souhaitable d’établir une procédure de mise en place d’aires marines protégées intégrée en fonction des besoins, les capacités et les ressources nationales, en faisant intervenir les autorités régionales, sous-régionales et internationales.
Selon Mme Raudsepp-Hearne, le Canada réalise des progrès historiques dans ce domaine, mais encore les efforts peuvent améliorer. « On trouvera une meilleure compréhension du milieu marin, la gestion de la diversité des aires marines et les valeurs et les services d’environnement à leur base, explique-t-elle. »
Même les communautés pauvres sont plus directement touchées par la deterioration des milieux marins car, souvent, elles dépendent davantage de ces habitats. Les personnes vivant en régions périphériques, c’est-à-dire en Afrique, ont besoin d’espaces marins adéquats pour fournir des ressources et des accès à des modes de vie adéquats, et ils sont plus souvent les victimes des effets environnementaux locaux.
Cette démarche a pour but de permettre d’établir des aires marines protégées adéquates grâce à la coordination entre les instruments et cadres juridiques nationaux, régionaux, sous-régionaux et internationaux existants et d’améliorer la coopération en matière de surveillance. Elle devrait aussi permettre d’atteindre l’objectif de protéger 30 % des océans et des habitats naturels terrestres et marins d’ici 2030.