Le plastique dans les oceans : un fleau pour la biodiversite marine
Une poignee de scientifiques a lancé une mise en garde aujourd’hui alors que des représentants de 175 pays reoivent vendredi à Paris pour élaborer une Traité contre la pollution plastique. Le plastic est trop energivore et s’infiltre partout dans les ecosystems sous forme de microparticules, où il a dépassé l’équilibre d’un certain nombre d’espèces. « Ces espèces s’adaptent dans la pollution à long terme et se mettent parfois d’autres régions, disequilibrant ainsi les équilibres environnementaux, introduisant d’autres espèces ou apportant des virus», a déclaré Melanie Ourgaud, ecologue et oceanographe au CNRS et responsable de l’Initiative sur les océans.
L’ingestion des residus flottants de plastique – plancton, poissons, tortues marines et cetaces – par des organismes marins, comme les algues, mollusques, cnidaires et les octopus, a des répercussions considérables en contaminant l’ensemble du système marin et la chaine alimentaire. « Ces residus contaminent notre alimentation et doivent être réduites», a déclaré François Galgani, éco-toxicologie et oceanographe à l’Université de Montpellier.
Les pêcheurs marins s’interrogent aujourd’hui si leur travail serait efficace en déplorant ce phénomène de taille mondiale. En Australie, on a décelé une baisse d’écoulements par rapport aux années précédentes en raison d’une accumulation de déchets et des dommages causés par le dépôt d’autres déchets. Les pêcheurs mènent donc une campagne de déploration et de collection, mais le problème demeure grave.
La Fondation Tara Ocean a lancé deux expeditions menées à bord de la Goelette Tara en 2014,
La Fondation s’intéresse particulièrement aux questions liées à la recyclage, d’une démarche rationnelle, dans le secteur aquatique, d’où une priorité à l’intention des décideurs politiques. Elle soutient également les initiatives locales et internationales en matière de prévention, notamment la lutte contre la dégradation. La recherche menée à l’échelle régionale et nationale révèle d’importants problèmes à l’égard des îles, de la rivière et du vent. Les communautés des pêcheurs s’engagent aujourd’hui pour réduire les quantités de déchets plastiques déposées dans l’océan. Elle suggère de renforcer le rôle des collectivités locales en appuyant les projets locaux d’inventaire et de réduction à long terme, en collaborant avec les organisations spécialisées. Cette initiative contribue également à créer un cadre d’échanges d’expertise et de capacités.