Les océans, responsables de la remontée du niveau d’acidification, sont particulièrement exposés à l’effet des nombreuses menaces que les humains infligent : érosion, pollution par le plastique, exploitation des résidus, forages de pétrole et d’autres ressources. Cependant, les démocraties mondiales offrent une multitude d’opportunités pour faire face au problème qui est de protéger ces ressources essentielles et leur biodiversité.
En effet, un consensus s’installe aujourd’hui dans la communauté scientifique : la protection de 30 % des aires marines et de leurs ecosystemes doivent être établies d’ici 2030. Ce sommet a été déclaré lors du récent congrès de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) en 2016 et constitue l’objet d’une résolution auprès de la prochaine COP de la Convention sur le biodiversite, tenue à Bali en 2021. Greenpeace, en collaboration avec plusieurs autres organisations, a également lancé une campagne mondiale appelée
Elle a demandé aux gouvernements d’engager au plus haut niveau politique, notamment dans les négociations du nouveau traite mondial sur l’océan, à participer à une coalition de pays d’une manière très ambitieuse, ainsi qu’à prendre part à la prise de décisions concrètes au niveau national. Cependant, cela reste encore beaucoup à faire.
Nous sommes aujourd’hui en présence d’une communauté mondiale de décideurs d’une grande diversité, à même des dirigeants mondiaux et chefs d’organisations mondiales. Pourtant, il existe un grand nombre de déclarations et de positions prises sur l’environnement et les océans sur la scène internationale qui ont l’air de conduire à une conclusion à peu près avant 2023.
L’agenda internationale offre des nombreuses opportunités pour construire une stratégie pour une mer durable, et en 2022 et en 2023, l’ONU, ses États membres et d’autres organisations internationales, se sont rassemblés à différents points de référence – en particulier autour des travaux sur la définition de la perspective post-2020 pour la biodiversité dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique, des conférences organisées en faveur de la redressement climatique à l’intérieur de l’ONU, le processus de négociation du nouveau Traité mondial sur l’océan et en vue d’une approche environnementale intégrée, les réunions chargées de la Stratégie menées par la GIEC en matière de marins – pour élaborer une démarche adéquate d’écologisation à l’échelle mondiale.
C’est pourquoi Greenpeace insiste aujourd’hui sur ce point fondamental – la nécessité de négocier un traite mondial sur l’océan afin d’atteindre ces objectifs importants. C’est là une occasion pour rassembler l’ensemble des décideurs d’une société responsable et écologisée. Il ne faut pas laisser la situation irréversible pour la biodiversité marin, notre avenir et nos océans. Cette réussite est possible grâce au partenariat des citoyens, aux échanges scientifiques et économiques et, surtout, aux activités dynamiques entreprises à chaque niveau de représentation à l’échelle mondiale.