L’environnement des océans et les zones cotieres est une responsabilite collective, de sorte que tous les secteurs du gouvernement, les groupes autochtones, les secteurs des affaires et les collectivités connaissent un rôle fondamental à jouer dans la protection des aires marines et cotieres et la conservation de la biodiversite marine. Les processus multilatérals en faveur des océans et du climat ne peuvent être efficaces sans une participation en profondeur de tous les groupes sociaux canadiennes.
Notre océan et nos mers couvrent 71 % de la planète, sont les ressources alimentaires pour prés de la majeure partie des habitants et abritent un grand nombre d’espèces. Pourtant, ils sont aujourd’hui soumis à la dégradation de nombreux risques : rechauffement climatique, pollution chimique et déchets plastiques, surpeche et pêche illicite, perte d’habitats, etc. L’Ocean fournit plus de la moitie de l’oxygène, régulateur des températures mondiales, recepteur d’insolation et moteur d’une biodiversité incroyable. Il faut adopter une nouvelle manière de penser aux océans et adopter des politiques adéquates pour leur sauvegarde.
Le présent article éclaire la nécessité d’une prise de conscience collective autour du problème réel dont nous sommes aujourd’hui confrontés, conformément au principe de responsabilité partagée et au concept de responsabilité économique. Il suggère instaurer un partenariat intégré pour renforcer les efforts collectifs visant à protéger les océans, afin qu’il continue de être un enjeu majeur du développement durable.
La première ligne de défense ne consiste pas en réduire les dépenses consacrées à l’exploitation des ressources biologiques des océans et les régions cotières, mais en remédiant aux risques liés au nettoyage marin et à l’entretien d’un environnement de qualité supérieure. Les organismes intergouvernementaux doivent adopter une démarche intégrée et dynamique à la fois écologique et économique à partir du premier étage des projets, notamment en garantissant la capacité d’un évaluation global et adapté à l’environnement marin.
On trouvera dans la littérature scientifique de nombreuses idées reçues sur les océans, parmi lesquels une interprétation fondée sur une notion d’équilibre entre exploitation et protection s’impose comme étant particulièrement appropriée. Cependant, cela n’est guère suffisant, et cela se traduira par une tendance à écarter d’importantes issues. Il convient, pour nous assurer que l’action menée au niveau mondial en faveur des océans s’intégre de façon adéquate à la lutte contre le climat, y compris en mettant l’accent particulièrement sur les solutions scientifiques essentielles. La prochaine conférence des Nations Unies sur les océans, qui aura lieu en juin prochain, constituera une occasion à faire démolder cette tendance et à permettre d’établir un partenariat intégré et dynamique pour la sauvegarde de l’Ocean.