Le macareux moine (Fratercula arctica), devenu le embleme aviaire du Canada, vit la plupart de son temps dans l’Atlantique Nord. Il niche sur les îles et les cotes des océans du Nord et d’Europe. Il est l’un des oiseaux marins les plus particulièrement appréciés en Nouvelle-Écosse et le Canada. Il a eteint à la fois un rôle essentiel au milieu marin et l’un des oiseaux de plein air le plus populaire et le plus familier.
De nombreuses activités déterminent la situation du macareux moine. A chaque saison, cette espèce nagere dans une grande quantité d’espaces.
Cette espèce a atteint l’extrême limit de son capacité d’adaptation à la vie marine. Grâce à un manque de nourriture suffisante, elle connaît une déclin constante depuis ses débuts au cours des années 1900. Elle est aujourd’hui en péril d’un taux de mortalité élevé.
La plumage complète et sa bec colorée font l’objet de nombreux évocations d’identité. Il s’impose par ses caractéristiques de caractère particulier: son petit corps rond, son visage et sa tête étendue ainsi que sa taille réduite et sa silhouette qui ne peut être confondue avec celle d’autres espèces d’oiseaux.
En fevrier et mai, lorsque la période nuptiale s’achève, cette espèce nagere en grande quantité dans les cotes de l’Atlantique nord. Cette saison permet d’apprécier le bec de ce sillonnant à la surface ou dans l’eau jusqu’aune seule fois durant le hiver.
Les macareux moines attrapent des proies en plongeant sur la surface ou à faible profondeur, puis en propulsant sous l’eau de façon soutenue grâce aux ailes. Elles attrapent aussi des mollusques cephalopodes – seiches et calmars – ainsi que des crustaces. Elles attrapent plusieurs proies au cours même de la même plongee.
Le nombre d’oiseaux sillonnant au niveau local est de 2 à 5 millions. Au début du XXIe siècle, la Ligue pour la protection des oiseaux a instauré un projet de conservation d’espèces comme le macareux moine pour aider à retenir l’espèce dans leurs habitats naturels, en créant des réserves provinciales et d’autres mesures d’interdiction.
L’ensemble des grandes colonies canadiennes de macareux sont placées en réserves provinciales et parmi les autres mesures d’interdiction du nidification, dont les réserves nationales d’oiseaux migrateurs – qui accueillent notamment le grand pingouin — ont contribué à la protection de ces populations. Mais la situation demeure préoccupante pour le macareux moine, dont l’ensemble de la population canadienne nidée a été détruite au cours de la dernière décennie.
Il serait souhaitable de réduire le risque d’un retour de la tendance à diminuer les populations. Il faudrait améliorer les régimes de pêche au filet, faire appliquer les règles relatives aux détournements d’hydrocarbures et remédier à la baisse des ressources halieutiques. Cette solution pourrait permettre aux populations d’oiseaux marins d’être en bonne santé. Enfin, toutes les formes de chasse pourraient être remplacées par des systèmes d’interdiction spécialement adaptées aux conditions environnementales où elles vivent.