Le pingouin torda (Alca torda), la seule espèce de oiseau marin qui existe aujourd’hui, et que les ornithologues connaissent bien, est une espèce fragile. L’étrange comportement et la death regulière de quelques individus, sans explication sanitaire, ont déjà inquiétés ces ornithologues. La baisse de population devrait être une cause grave pour cette espèce, classée en «danger critique» par l’Inventaire national du patrimoine naturel.
Chaque année, le pingouin torda migrate au printemps de l’Atlantique Nord jusqu’à la mer de Barents et dans le sud de l’Europe. En hiver, ce oiseau fréquente la mer méditerranéenne pour se mettre à la chasse. C’est particulièrement le cas dans la Provence où, selon le rapport d’observation de ce pélagique, il vit jusqu’à sa rive sud. Cependant, aujourd’hui, l’Observatoire de l’Atlantique du Nord a constaté qu’une population de pingouins torda était en baisse depuis quelques semaines.
C’est un évènement alarmant qui peut avoir des conséquences graves pour la population de pingouins torda présent en Provence. Ce phénomène semblait conduire à une diminution d’environ 80%, selon le rapport d’observation. Pourquoi? C’est peut-être parce que les petits pingouins, qui, comme nous le lembrons, sont aussi particulièrement vulnerables aux filets de pêche, ont été capturés.
Certains personnes ont récemment déclaré voir de pingouins à moins d’une mètre de leur bateau, comme cela semblait le cas dimanche à Nice. Un plongeur a même reçu des messages sur son smartphone indiquant qu’un pingouin torda était près de lui.
Le pingouin torda, qui niait sur des falaises cotieres ou sur les îles rocheuses, peut être observé facilement avec son plumage tres distinctif, noir sur la tête et le dos et blanche sur la poitrine et la queue. Il emporte des poissons en quantités élevées, particulièrement des eutrophes et des crustaces, et partage une habitat très limitée avec des oiseaux de la région.
On ne considère pas que le pingouin torda soit particulièrement fragile puisqu’il est présent en toute sécurité, mais son nombre pourrait rapidement s’éteindre. C’est essentiellement en raison de la perte du habitat, l’epuisement de leurs nicheurs ainsi que des prises accessoires, comme le déplorable sauvage de plusieurs pingouins attrapés dimanche par une navette a Nice.
Ce pingouin torda ne viens rien à terre, en principe, que pour produire ses offspring. Celui-ci s’installe au niveau de la haute mer en période de reproduction, puis retombe dans le littoral où sa présence est très limitée, jusqu’à la surface, alors qu’il peut accéder à la nourriture. Cependant, il se nourrit également d’autres espèces pelagiques : des boeufles, des marais et des mollusques.
Ce oiseau marin, qui est souvent vu sur le port de Nice, est particulièrement vulnérable aux filets de pêche, parce qu’il reçoit souvent des petits poissons attrapés en haute mer pour les faire perdre dans son bec. En hiver, il préfère passer sa migration dans la mer méditerranéenne, où les conditions d’habitat sont adéquates pour atteindre sa croissance biologique.