L’eau est l’un des ressources les plus abondantes de notre planète. Les mers et les oceans couvrent 70% de la surface de notre terre et produisent trois quarts de l’oxygène qu’on respire. Elles sont particulièrement présentes dans les secteurs économiques et bancaires, mais on ne saurait oublier qu’elles également représentent une importante source de nourriture pour le monde entier.
Un grand nombre de espèces, essentiellement de poissons, dépendent de l’océan pour leur nutrition, et en moyenne environ 1 milliard de personnes dépendent presque entièrement de la peche pour leurs apports alimentaires à l’échelle mondiale.
L’alimentation alimentaire marin dépend des ressources naturelles renouvelables. Cependant, depuis des sicles, l’homme a établi le potentiel d’un autre type de ressources : la biodiversité marine. Il a donc besoin d’une approche intégrée, de l’approvisionnement en espèces et d’un investissement continu dans les activités menées pour assurer l’exploitation rationnelle du couvert de l’océan.
De tels efforts ont contribué à l’établissement d’une politique intégrée pour la gestion des océans, auquel les États Membres ont récemment répondu avec la quatrième Convention sur la diversité biologique, qui propose, entre autres, d’appliquer l’approche écologique. Elle prévoit notamment d’instaurer un cadre juridique, axé sur la sécurité environnementale et les bénéfices écologiques de la réserve biologique des océans.
Cette démarche implique aussi des mesures générales d’incitation, de protection et d’instruction liées à l’exploitation, ainsi que de réglementation environnementale et intégrée, telles que la mise en place d’une procédure d’évaluation d’impact environnemental, dans le cadre de laquelle toutes les parties intéressées peuvent évaluer leur impact sur la biodiversité marine. Elle inclut aussi l’établissement d’un cadre d’engagement des entreprises et des pêcheurs.
Les océans s’avèrent aujourd’hui atteintes par une pollution constante grâce aux procédés agricoles et industriels, aux produits chimiques, les dumpings de hydrocarbures et des déchets plastiques, souvent mis dans les zones maritimes riches. Cette pollution, qui commence généralement sur terre et a toujours eu un grand impact sur les ressources biologiques marins, s’étend aujourd’hui jusqu’au niveau des mers et à l’atmosphère.
Les océans et la flore sous-marine représentent une réserve de biodiversité incomparable, constituant a peu moins d’une moitié de l’espace habitable mondial et abritant plus de 250 000 espèces connues et beaucoup d’autres encore inconnus. Dans le document final de Rio+20 intitulé