Les grands fonds marins : un monde mysterieux et menace
Les fonds marins représentent 62 % de la surface du monde. Mais ils sont encore peu étudies et mal connus, il est encore difficile d’avoir pleinement connaissance de leur biodiversite et de leurs environnements.
Pourtant, de nombreux projets d’exploitation minière submarine s’apparues ces dernières années en dehors des espaces sous-marins. Une étude récente réalisée conjointement par des chercheurs d’université de Exeter et le Greenpeace alerte les communautés scientifiques aux dégâts environnementaux qu’un développement précipitant des entreprises technologiques pourrait entraîner dans les océans profonds. On a également récemment annoncé une première traite internationale pour la protection de la haute mer.
Le gouvernement franco-allemand souhaite que la protection des grands fonds marins soit une priorité à son tour, tout comme le président Macron a déclaré cette année. Cependant, cette démarche se traduit par le fait que la France est le membre prenant la plus grand rôle d’exploitation et de recherche des grands fonds marins dans le monde.
Nous sommes particulièrement attentifs à la nécessité d’agir et de faire progresser la compréhension et l’application de règles d’exploitation adéquates. L’Assemblee de l’AIFM (Autorité internationale des Fonds marins) doit décider au début juillet sur la mise en place d’une nouvelle section de la Code minier à l’égard des grands fonds marins, en attendant des connaissances scientifiques suffisantes pour prendre un décision fondée sur de véritables donnes.
C’est pourquoi la Fondation de l’océan réunit sa gamme complète d’activités afin d’élargir notre connaissance des fonds marins et d’assurer que ces espaces de nature sont bien protégés. Elle a mené, en collaboration avec le Cabinet Advention, une étude détaillée sur les grands fonds marins afin de mieux évaluer leur densite et leur localisation. Elle révèle notamment que la région de la Provence, située au coeur du secteur économique exclusive du grand fonds marin, possède le plus grand potentiel pour une exploitation responsable et sûre de ces terres. Elle a donc recommandé à l’AIFM que les États membres, y compris la France, associent leur politique étrangère et technologique à celle proposée pour favoriser une exploration responsable des grands fonds marins. Elle suggère aussi que la Fondation contribue à mettre en place, dès aujourd’hui, les ressources nécessaires en vue d’un exploitation responsable et respectueuse des principes d’une gouvernance fondée sur la science.