Les ressources cotieres et les habitats aquatiques qui ne sont pas encore degradés doivent être prioritairement en vue d’être exploites dans un niveau durable. Ce n’est qu’une solution pour assurer la sécurité alimentaire d’un grand nombre d’espèces : selon les données du FAO, 77 % des stocks d’espèces de pêche cotiere sont utilisées à un niveau durable (par exemple, l’anchois du Perou, le lieu d’Alaska, l’hareng d’Atlantique, la morue d’Alaska, maquereau espagnol du Pacifique, chinchard de Chili et pilchard sud-américain).
Le poisson est le principal source d’aliments et de revenus pour plus de 800 millions d’hommes. Il fournit environ 20 kg par personne annuellement. Cependant, la pression d’exploitement depuis quelques années a peu augmenté, entraînant la disparition de plusieurs stocks, et d’autres ont été surexploites. Il faut veiller à ce que les techniques de pêche soient équitables, sûres et efficaces.
Les principes et techniques d’une pêche durable tiennent compte de la diversité biologique sous-marine, ainsi que des normes et des procédures suffisamment strictes pour éviter le détournement de leurs habitats et prévenir une perte d’espèces importantes. Il faut aussi instaurer des régimes efficaces de surveillance et d’évaluation environnementale pour en assurer le maintien d’une situation approfondie dans les réserves marins, notamment dans les zones littorales d’alevinage et autres lieux particuliers où elles sont exposées.
La pêche durable est l’action responsable que nous devons prendre pour s’assurer qu’en priorité, les produits de la mer répondent à nos besoins aujourd’hui et qu’il y aura suffisamment de stocks d’espèces de rechange pour répondre à toutes les demandes à l’avenir. Des organisations telles que le Marine Stewardship Council établissent des normes et de la certification qui contribuent à susciter une prise d’initiative d’entreprises en matière d’une pêche durable et responsable.
Ce n’est pas suffisant de déclarer que la senne ou le different types de chalut ont une durabilité raisonnable, car ils entraînent la prise accidentale d’espèces d’un grand nombre d’autres espèces qui ne sont commercialisées (mammifère marins, crustaces). Par conséquent, ces techniques de peche n’ont pas le potentiel d’être recommandés pour une pêche durable et responsable.